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| | Les frères inconnus. | |
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| Sujet: Les frères inconnus. Lun 1 Oct - 18:27 | |
| Voici ma fic en cours, bonne lecture et je compte poster le prochain chapitre dans la semaine.Il y a aussi ma première fic en 2 tomes,j'en suis pas très fière, mais si ça vous intéresse. Chap 1 à 15 sur mon blog. chapitre 16 - Spoiler:
Konnichiwa Duval-san, entrez, je vous en prie. Nous restâmes sans voix devant Sho. On a toujours pensé que les parents d'Alice ne parlaient pas japonais. Erreur. Grossière erreur. - Papa, maman, Margaux, Guillaume! ça me fait plaisir de vous voir, vous allez bien? - Parfaitement, et je suis heureuse de voir que tu te portes bien. répondit sa mère. Cette dernière fit un quart de tour et tomba sur nous. elle se figea et une expression d'horreur apparu sur son visage. elle s'écarta légèrement et demanda à sa fille aînée: - qui sont ces hommes? tu m'avais bien parlé du demi-frère de Sho-kun, mais je n'était pas au courant pour le reste! - maman, ce sont les autres demis-frère de Sho, Satoshi-kun, le plus vieux. dit-elle en me désignant. je me penchai respectueusement devant Mme Duval. les autres m'imitèrent quand se fut leur tour. - et enfin, sa nièce Myu et son neveu Daiki. - ooh, je suis Mme Duval et voici mon mari, notre deuxième fille Margaux, et notre fils Guillaume. - enchantés. répondîmes-nous. - Bon, je vais vous montrer vos chambre. dit Jun. Nous montâmes tous à l'étage et une fois que les invités furent casés dans leur chambre, on sonna de nouveau à la porte, c'était la mère de Sho. - Shooo-chan! - Maman! Madame Sakurai sauta dans les bras de son fils. - Je suis si heureuse pour toi! dit-elle en pinçant les joues de Sho. - Maman!!!! Je te présente les autres enfants de papa. - aaaah! Konnichiwa! On s'inclina. - La fille de Nino et le fils de Yume, mes neveux quoi. - Kawaï! ce sont vraiment de beaux enfants! - Merci. répondirent les deux concernés. Alice revint de l'étage et aperçut sa belle-mère. - aaaah! oka-sama! Konnichiwa. - Konnichiwa Alice-chan, tu n'aurais pas un peu grossi? - Ben....euuuuuuh.... héhéhé! moui.... Soudain, Alice se crispa et porta la main à sa bouche. elle ferma les yeux quelques instants, puis les rouvrit et se redressa. - excusez-moi, une petite nausée. dit-elle un sourire au lèvres. - Tu n'es pas bien? tu devrais te reposer, surtout avant le.... Mme Sakurai ouvrit de grands yeux. elle regarda Alice puis Sho et finit par dire: - ne me dites pas que...vous... Alice, tu es enceinte???? - hai. de 8 semaines seulement. - félicitations!!!! Je suis contente pour vous les enfants. - Merci oka-san, tu viens, on va te montrer ta chambre. Le reste de la journée se déroula parfaitement bien. Au soir, les autres et moi, on se préparait pour ce qui allait être la dernière journée de Sho entant que célibataire. Nino prépara des affaires pour myu, la prit dans ses bras et nous montâmes tous dans sa voiture. - bon, Sho-chan on va pouvoir commencer mais avant, je vais déposer Myu chez ma mère. - O...OK. Sho me supplia du regard pour que je lui dise où on allait. Je m'apprêtai à lui dire, mais Nino le remarqua. - Riida! si tu lui dit, je te pends dans la douche par le slip, je te met un bonnet de Noël sur la tête et on aura nos cartes de vœux pour Noël. A ces paroles, je refermai la bouche, je n'avais pas vraiment envie que ça se produise sachant que mon frère était capable de le faire. On arriva enfin devant l'immeuble de la mère de Nino, il se gara et sortit doucement Myu de la voiture pour l'emmener chez celle-ci. Il revint quelques minutes plus tard et nous nous mîmes en route vers notre destination. - Sho-chan, murmura Aiba. t'inquiète, c'est pas si terrible. - je le sens paaaaaaas! geignit sho. - il a raison, pas besoin de paniquer Sho! s'exclama Jun. A peine 10 minutes plus tard, nous fûmes arrivés à destination: un karaoké. - c'était juste ça?! - ben oui, tu t'attendais à quoi? demanda Nino. - j'imaginais....autre chose. - bon, entrons. fit Jun. Nous passâmes la soirée à chanter des chansons débiles, à manger et boire......des jus de fruit.... Bien sûr, le futur marié doit être en excellente forme demain matin et ce serait trop méchant de boire de la bière sous son nez. Notre karaoké party prit fin vers minuit et nous rentrâmes nous coucher. Le lendemain allait être chargé.
Chapitre 17 - Spoiler:
Ce matin-là, je sentis quelqu'un me secouer dans mon sommeil. J'ouvris péniblement les yeux et m’aperçus que ce quelqu'un n'était autre que Nino.
- réveille-toi! murmura-t-il. - naaaaan! répondis-je en changeant de côté. - Riida! on doit se préparer! - préparer pour quoi? demandai-je. - t'as oublié? Sho-chan se marie aujourd'hui.
je me redressai, me frottai les yeux et regardai l'heure sur le réveil.
- 7h00, tu crois pas qu'il est tôt? - si, mais j'ai besoin de toi pour réveiller les autres. - hmmm.... laisse moi 3 seconde.
Je sortis de sous la couette et frissonnai quelque peu. Même avec le chauffage, nous étions à la mi-novembre et le soleil avait pris ses vacances. J'enfilai un sweat et une paire de chaussette avant de suivre mon petit frère dans le couloir. Nous entrâmes d'abord dans la chambre de Maa-chan. Nous vîmes Guillaume dormir tranquillement dans l'ancien lit de sho. nous nous approchâmes de Maa-chan.
- à trois, on le pousse! chuchota Nino. - ok. - 1,2,3!
Nous poussâmes Notre frère de toutes nos forces. celui-ci tomba sur le sol dans un bruit sourd.
-itai! - chhht! - ah, c'est vous, qu'est-ce que vous faites? - on est venus te réveiller. - pourquoi? - pour se préparer répondis-je. - ah oui, c'est vrai.... remarqua Maa-chan. - Pardon, mais...vous faites quoi tous ici?
Celui qui venait de parler était Guillaume, alarmé par le bruit.
- On fait la tournée des chambres et on réveille les hommes de la maison. dit fièrement Nino. - aaaah. je veux venir avec vous. - comme tu veux. allez, on bouge et on monte chez jun.
Nous sortîmes et montâmes à l'étage au dessus. Je poussai doucement la porte et découvrit un grand lit sur lequel Yume était allongée. Plus loin Jun était couché sur un lit d'appoint. nous nous mîmes à 4 pour le secouer. Il émergea après dix minutes.
- qu'est-ce que vous faites? demanda-t-il. - on te réveille. fit Maa-chan. - ça j'avais remarqué, mais pourquoi vous me réveillez? - pour qu'on se prépare. - hmmmm...
Jun sortit du lit, se leva et s'approcha du lit de son neveu. celui-ci remuait beaucoup et fronçait les sourcils.
- Daiki... debout...
Le jeune garçon se tourna sur le côté et flanqua une baffe à son oncle. Nous étouffâmes un rire. Jun le sortit du lit et le mit sur son dos.
- Y a pas de raison qu'il se prépare pas aussi.
Nous redescendîmes jusque dans la chambre des futurs mariés. Cette fois-ci, le but du jeu était de transporter sho dans ma chambre sans qu'il se réveille. C'est ainsi que Nino et moi tenions chacun un bras et que jun et maa-chan tenaient ses pieds pendant que Guillaume portait Daiki toujours endormi sur son dos.Nous arrivâmes péniblement dans ma chambre et déposâmes l'endormi sur le lit de Nino.
- Bon, on le réveille comment? demanda Guillaume en déposant Daiki sur mon lit. - On met des glaçons dans son pantalon! lâcha maa-chan. - nan, on lui saute dessus. proposa Jun. - et pourquoi pas les deux? demanda Nino l'air pensif. - c'est sadique, j'aime ça, on peut essayer, faisons ça! dis-je.
Jun descendit chercher des glaçons. Il revint et Nino entreprit la tâche non des plus moindre. quand cela fut fait, Nous prîmes tous de l'élan( sauf daiki qui pionce ) et nous sautâmes tous en même temps sur le pauvre sho-chan. Ce dernier se réveilla d'un coup.
- itai! barrez-vous, vous me faites mal!
Nous nous retirâmes. Cependant, nous restâmes là à observer notre frère, attendant qu'il remarque les glaçons. Il était assis sur le lit. pas très bien réveiller, soudain, il ouvrit des yeux rond comme des soucoupes et sautilla sur place.
- c'est froid! c'est froid! qu'est ce que vous avez fait?
Nous riions à gorge déployée, certains d'entre nous étaient en train de se rouler par terre ou pleuraient de rire.
- C'est pas drôle! fit Sho sur le ton d'un enfant de 4 ans.
Daiki se réveilla enfin.
- qu'est ce qu'y se passe? demanda le petit garçon.
Nous rîmes de plus belle tandis que Daiki nous regardaient sans comprendre ce qu'il se passait. nous finîmes par descendre manger Jun et Nino s'occupaient du repas pendant que nous, nous parlions de tout et de rien, attendant que ce soit prêt.
Chapitre 18 - Spoiler:
Jun et Nino apportèrent finalement le petit déjeuner composé de soupe miso et de riz.
-Le petit déjeuner est servi! cria Nino.
Nous commençâmes tous à manger.
- y a une question que je me pose depuis un moment. lâcha Nino. - la quelle? demanda Guillaume. - ben, toute ta famille est française, mais vous parlez couramment japonais, comment ça se fait? - Mon père a été muté ici quand ma mère était enceinte de Margaux. Mes sœurs et moi avons appris le japonais à l'école, ça a été dur pour Alice car elle avait déjà 6 ans et elle a eu du mal à s'intégrer, Mais Margaux et moi sommes nés ici donc on a su parler plus tôt en japonais. - Tout s'explique! m'exclamai-je. - seulement, mon père prendra sa retraite au mois de mars et on retournera en France à ce moment là. - C'est dommage...on pourra plus se voir dit Jun. - c'est pas tellement ça le problème, c'est que mon père refuse de laisser Alice au japon, même si elle est mariée à Sho, elle devra donc nous suivre.
Sho recracha son riz sous l'effet de la surprise et se leva.
- Je ne peux pas me séparer d'Alice alors qu'on sera à peine mariés! et le bébé alors? je ne verrai jamais et il ne saura pas qu'il a un père? - Je suis désolé, je suppose que ma sœur voudra que tu viennes avec elle.
nous nous regardâmes tous.
- je ne peux pas partir, j'ai...j'ai ma famille ici et... non, je ne peux pas m'en aller. - Sho, c'est ton enfant, tu ne peux pas le laisser. dit Nino. -mais... - Sho, Nino a raison, tu ne va quand même pas abandonner ta femme et ton bébé. dit-je. alors, va avec Alice en France. - Riida... - C'est vrai, tu pourras toujours nous écrire, nous téléphoner et venir nous voir de temps en temps, mais tu ne peux pas laisser Alice. - Je ne sais pas... fit Sho en se prenant la tête dans les mains. - alors tu sais...
Nous nous retournâmes. Alice était accoudée au chambranle de la porte, elle s'approcha de Sho et prit ses mains dans les siennes.
- Alice, je... - mon père me l'a dit hier, je voulait t'en parler après le mariage. J'aurais franchement voulu rester avec toi au japon et élever le bébé ici. Sache que si tu n'est pas là avec moi pour l'élever, il est encore temps que j'avorte. - Non! je ne veux pas que tu avorte, je sais que ce sera difficile, mais je viendrai avec toi en France. Alice serra son fiancé dans ses bras et lui chuchota un " Je t'aime" auquel il répondit.La future mariée s'écarta vivement et couru jusqu'aux toilettes les plus proches. Sho courut auprès d'elle. quelques seconde plus tard, des bruits de vomissements retentirent dans la pièce et Yume fit son entrée.
- Pauvre Alice, Daiki m'en a fait voir aussi pendant les trois premiers mois de grossesse. dit-elle en s'asseyant.
Jun la servit en soupe et en riz quand le couple revint s'assoir.
- j'en ai marre, depuis que je sais que je suis enceinte, ça n'arrête pas! pleurnicha Alice. - je mettrai jamais ma copine enceinte si c'est pour qu'elle souffre comme ça! lança Guillaume en lançant des éclairs à Sho. - quel gentil petit frère! s'exclama Yume.
Nous annonçâmes finalement à Yume que Sho allait s'en aller en France avec Alice au mois de Mars. elle fut relativement triste, mais elle leur dit en souriant que c'était tout de même une bonne chose.
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| Sujet: Re: Les frères inconnus. Jeu 18 Oct - 17:02 | |
| Chapitre 19 - Spoiler:
Quelques heures après le repas, tous étaient en train de peaufiner sa tenue. Tous, sauf nino qui était parti chercher ma mère, la sienne et Myu. Sho peinait à attacher son nœud papillon, mais ce n’était pas parce qu’il n’en était pas capable. Ses mains tremblaient, sans doute le stress. Je m’approchai.
- Sho ? ça va, tu t’en sors ?
- Raaah…oui, c’est…c’est juste… ce machin là.
- Et moi, je crois plutôt que tu stresses à cause des derniers évènements. Dis-je en lui attachant son nœud.
- Ne …n’importe quoi, je vais bien !
- Sho, Riida a raison, tu va te marier dans moins d’une heure, tu va avoir un bébé et dans un peu plus de 4mois, tu va partir dans un pays étranger. Y’a de quoi être anxieux. Dit Jun.
- Vous avez raison, je peux plus le cacher…
Sho se laissa tomber dans la chaise la plus proche.
- Je n’ai pas envie de quitter le japon… c’est ici que je suis né, que toute ma famille se trouve. Et puis j’ai mes repères. Seulement, je ne peux pas laisser Alice partir seule avec le bébé.
- …
- C’est louche cette histoire…
- Qu’est ce que tu veux dire Jun ? demandai-je.
- Eh bien, le père d’Alice est plutôt jeune, il doit avoir entre 50 et 55 ans pas vrai ?
- Oui, Alice m’as dit qu’il avait 52 ans. Répondit sho.
- Vous ne croyez pas que c’est un peu tôt pour prendre sa retraite ?
- Si ! c’est même TROP tôt !
- Quelque chose ne tourne pas rond. Lâcha Jun une main en appui sous son menton.
Nino fit son entrée portant Myu habillée pour l’occasion dans ses bras. Il était suivit de sa mère et la mienne.
- Satoshi !
- Maman !
Ma mère s’approcha de moi et me serra dans ses bras. Ensuite, elle me toisa du regard et dit :
- Tu as maigri !
- Maman !!!!
- Quoi ?
- Tu dis ça tout le temps ! tu vas encore m’engraisser.
- Exactement, mais juste ce soir.
Nous nous tournâmes ver s les autres qui nous regardaient éberlués.
- Maman, voici les autres fils de papa, Jun, Sho, Kazunari et… Où est maa-chan ?
- Il est allé voir les filles, ce pervers, j’suis sûr qu’il est en train de se rincer l’œil ! S’exclama Nino mécontent.
- Kazunari ! je t’ai mieux élevé que ça ! Je me suis saignée aux 4 veines pour toi ! Regarde l’exemple que tu montre à Myu-chan !
- Par…pardon.
Soudain, Aiba passa sa tâte dans l’entrebâillement de la porte et annonça qu’il était l’heure. Donc, nous descendîmes dans le jardin, là où aurait lieu la cérémonie. Sho alla se placer devant l’autel près du prêtre, tandis que nous allions nous asseoir sur les bancs. La porte de la maison s’ouvrit légèrement, laissant passer les parents d’Alice, Guillaume et Daiki qui courut vers son oncle. Ce dernier l’installa sur ses genoux. J’observai le père d’Alice, il marchait tranquillement, mais tituba et faillit s’écrouler si sa femme et son fils ne l’avaient pas rattrapé. Ils s’assirent sur les bancs et La cérémonie commença. Tout le monde se leva et Les demoiselles d’honneur firent leur entrée bientôt suivies par la mariée. Alice s’avança calmement dans l’allée pour rejoindre Sho. Ils se retrouvèrent alors l’un en face de l’autre et le prêtre commença à parler.
- Si nous sommes ici, c’est pour unir ces deux personnes grâce aux liens sacrés du mariage….
( Une demi-heure de blabla plus tard.)
- Veuillez vous prendre les mains.
Alice déposa ses mains dans celles de Sho.
- Bien, Sakurai sho-san, voulez vous prendre Duval Alice-san ici présente pour épouse et promettez vous de la chérir jusqu’à ce que la mort vous sépare ?
- Je le veux.
- Duval Alice-san, voulez vous prendre Sakurai sho-san ici présent pour époux et promettez-vous de le chérir jusqu’à ce que la mort vous sépare ?
- Je le veux.
- Si quelqu’un dans l’assistance voudrait s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais… D’accord, alors par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme, embrassez la mariée.
Sho embrassa tendrement sa femme, Puis ils s’engagèrent dans l’allée sous une pluie d’applaudissements. Quelques minutes plus tard, Jun était en train de régler son appareil photo, histoire d’immortaliser ce jour mémorable.
- Riida, plus à gauche, voilà, maintenant plus à droite comme ça. Nino, Myu fais une tête bizarre, tu peux essayer de la faire rire.
- Je vais essayer, Hey myu-chan, euh…bweeeh ! (il fait une grimace sensée être amusante se lon lui)
- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin hinhin ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin hinhin !!!!
- Zuuut ! Myu, calme-toi, calme-toi, arrête de pleurer, tonton ,jun va prendre une photo.
- …ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin hin !!!
- Zuuut !!
- Tantpis, rapprochez-vous tous.
Il régla son minuteur et couru se mettre en place.
- Dites » Mariage » !
- MARIAAAAAAAAAAAGE !
Désolée du retard mais voilà le chapitre 20 j'espère qu'il vous plaira... - Spoiler:
Chapitre 20
2 jours s’étaient écoulés depuis le mariage de Sho et Alice et une question nous taraudait encore mes frères et moi : Pourquoi le père d’Alice prend-il sa retraite si jeune ? Ce jour là, je me suis lancé. Sho était parti chercher du travail, Nino et jun travaillaient, Yume et Aiba jouaient avec Myu, Daiki était à l’école et Alice était dans sa chambre. Je montai donc et frappai à la porte. Après avoir reçu l’accord d’entrer, j’ouvris la porte et me glissai dans la chambre.
- Ohno, que se passe-t-il ?
- J’aimerais te parler d’une chose.
- Assieds-toi je t’en prie.
Je m’assis donc sur le fauteuil le plus proche. Alice se redressa dans son lit et s’assit en tailleur.
- Vas-y, je t’écoute. Dit-elle.
- Eh bien, les autres et moi, on se demande comment ça se fait que ton père prends sa retraite alors qu’il n’a que 52 ans ?
Pour toute réponse, Alice éclata de rire.
- Euh…j’ai dit quelque chose de drôle ?demandai-je.
- Hahahaha ! Qui t’as dit ça ?
- Bah…euh, c’est ton frère…
- Il a dû mal comprendre, mon père ne prend pas sa retraite, il a simplement été de nouveau muté ! hahaha !
Je me sentais gêné et j’ai même dû prendre une teinte rouge pivoine. Alice ne s’arrêtait plus de rire.
- Bon, je crois que je…vais partir…me…merci de m’avoir répondu.
- Hahaha de rien haha ! fit la jeune mariée entre deux rires.
Je ressortit de la chambre sans doutes toujours aussi rouge, et descendis au salon où je trouvai Yume et Maa-chan.
- Riida ? pourquoi t’es tout rouge ? demanda mon frère.
- Je sais maintenant pourquoi le père d’Alice prend sa retraite…
- Il ne prend pas sa retraite, il est juste muté. Dit Yume comme pour me devancer.
- … tu le savais ? demanda Maa-chan à cette dernière .
- Oui, je pensais que vous aussi.
- Le petit frère nous a induit en erreur. Dis-je. Où est Myu ?
- Elle s’est endormie, on l’a emmenée dans son lit.
Hum…Je restai avec mon frère et ma sœur jusqu’au retour de Nino
- Tadaima !
- Okaeri.
- Pfiouh ! Y avait une table d’hommes d’affaire qui fumaient comme des pompiuers j’ai cru que j’allais mourir asphyxié !
- Au moins on aurait été tranquilles… lacha YUme.
Nino lui colla une tape sur l’arrière de la tête.
- Aïïïeuh !
- Tu l’as méritée, et tu devrais peut-être récupérer ton fils toi !
- Mince ! je vais être en retard !
Ma sœur courut dans l’entrée, enfila ses chausdsure et son manteau, puis sortit en trombe de la maison.
- Aaaah lala…
- On verra quand Myu ira à l’école !
- En parlant d’elle, tu vas me la chercher ? me demanda Nino.
- Tu veux pas prendre une douche ? tu pues la cigarette ! remarqua Maa-chan
- Pff t’as peut être raison. J’y vais.
- Ne te gêne pas, prends tout le gel douche de la maison ! Criai-je.
- Ouais, c’est ça !
Nous étions donc seuls quand Sho, Jun, Yume et Daiki rentrèrent.
- Tonton satoshiii ! cria le petit garçon en courant vers moi.
Je l’installai sur mes genoux.
- Aujourd’hui, on a dessiné c’était trop bien !
- Dis lui ce que tu as dessiné mon cœur. Dit Yume en s’asseyant sur le canapé d’en face.
- Je t’ai dessiné ! attends, je reviens.
Daiki descendit de mes genoux et couru chercher son sac, il l’ouvrit et sortit une feuille de papier avant de revenir sur moi.
- Regarde, c’est beau hein ?
Bien que c’était un dessin d’enfant, il était bien fait je lui en fis la remarque puis il le montra à toutes les personnes se trouvant au salon.
- Alors, sho-kun tu as trouvé chaussure à ton pied ? demandai-je.µ
- Hein ?
- Ton travail.
- Ah ! non, rien du tout. C’en devient désespérant…
- C’est pas évident hein ?
Nino venait de faire son entrée dans le salon Myu dans les bras.
- Si tu veux, il y a un poste de libre au restaurant.
- C’est vrai ? et il consiste en quoi ?
- Tu sera comme moi, un serveur, ça rapporte beaucoup tu sais.
- Merci Nino, merci, merci, merci ! S’écria Sho en serrant notre petit frère dans ses bras.
- Oui, oui de rien, lâche moi maintenant, tu nous fais mal !
- Pardon.
- Maa-chan, Yume, Riida, vous vous êtes bien occupés de Myu ?
- Hai, elle a été adorable. Dit Yume.
Le lendemain, Nino emmena Sho au restaurant. Le soir même, nous étions tous au salon, Myu dormait dans mes bras, Daiki dessinait, Yume et Alice discutaient entre elles, Jun lisait un magazine et Maa-chan essayait de lire par-dessus son épaule ce que le plus jeune n’appréciait pas et qui le lui faisait remarquer par des coups d’épaules. Les deux manquants revinrent tous deux un grand sourire aux lèvres. Alice se leva, alla embrasser son mari et lui posa cette question :
- Comment s’est passé la journée ?
- Très bien, le patron m’a accordé une journée d’essai et il trouve que je me débrouille bien. Répondit le conscerné.
- Et donc ? demanda Jun.
- Il a été pris. Dit simplement Nino tout en s’asseyant près de moi.
Alice ouvrit de grands yeux et un grand sourire apparu sur son visage. Elle resserra son étreinte autour de sho et l’embrassa une nouvelle fois avant de s’écrier :
- C’est génial !
- Qu’on ouvre une bouteille de champagne ! criai-je.
Sauf que je n’aurais jamais dû faire ça, Myu s’éveilla et manifesta son mécontentement d’abord par de petits gémissements, qui se transformèrent en pleurs. Nino la prit dans ses bras et la consola. Jun revint avec une bouteille de champagne et 5 verres. Il l’ouvrit et nous servit.
- Tu ne boit toujours pas d’alcool yume ?
- Non, tu le sais.
- Ça va ok, c’était juste pour savoir.
- Les gars, c’était vraiment pas la peine je vous assure…
- La ferme et boit ! lacha Nino.
- On dit à ton nouveau travail sho !
- À TON NOUVEAU TRAVAIL SHO !
- Mais je vous jure que…
- Sho, chéri, détends-toi, on fête ton boulot.
- Et tu commence quand ? demanda Maa-chan.
- Demain.
- Ça veut dire réveil à 6 heures.
- Haaaaaaaan…
- Feignasse !
- Je suis pas une feignasse d’abord !
- Mouais…
Chapitre 21 [i]bonne lecture ^^ - Spoiler:
Chapitre 21 Ça fait maintenant plusieurs mois depuis le mariage de Sho et Alice, 4 en fait. Alice est maintenant enceinte de 6 mois et elle va bientôt partir en France avec son mari… aaah…Ils vont me manquer, Sho est le fils de Sakurai-san, C’est la femme avec qui papa t’as trompée. Pourtant, tu avais l’air de l’apprécier. Tu n’arrêtais pas de discuter chiffon avec elle au mariage. Ce ne sont pas mes affaires, mais je pense que tout ce qui est arrivé est du passé et que vous êtes toutes dans le même cas.
Myu a grandi, elle a un peu plus d’un an et a fait ses premiers pas il y a un mois environ. On doit presque lui courir après maintenant ! Son père et elle partagent toujours ma chambre mais ça ne me dérange pas, Nino est comme mon meilleur ami. Même si c’est plutôt mon frère. Il n’arrête pas de me taquiner et pas seulement moi d’ailleurs toute la maison en profite.
Masaki est toujours aussi…stupide mais il est marrant et plein de bon sens (parfois pour certaines occasions) malgré cela, c’est une personne chaleureuse et adorable. Il adore Myu, il demande toujours à Nino pour la garder. Ce dernier accepte mais me charge de l’empêcher de rendre sa fille stupide comme lui.
Jun est beaucoup moins antipathique que lorsque nous l’avons rencontré et depuis qu’il retravaille, on ne le voit plus beaucoup. Ah ! j’oubliais, en fait il dirige une entreprise de jouets. Myu ne manque jamais de jouet grâce à ça. Sans rire, il lui en rapporte au moins un par jour !
Yume, que dire sur elle ? C’est ma petite sœur quoi… Je l’adore, je me sens obligé de la protéger en quelque sorte, quand elle pleure, même si c’est rare, je me sens mal. Ce qu’elle a vécu par le passé est vraiment malheureux, je t’ai déjà raconté non ? Son fils Daiki est formidable, c’est un enfant très intelligent pour son âge il a fêté ses 5 ans un peu après mon anniversaire et ses professeurs parle de l’envoyer en primaire au mois d’avril. C’est à sa mère de décider, mais je crois qu’elle est très fière de lui. Elle a fait tant d’efforts pour l’élever correctement et pour qu’il ne manque de rien.
Je vais m’arrêter là, parce que sinon je suis parti pour détourner le sujet, sur ce, Je t’embrasse fort Maman.
Satoshi.
Je jetai ma lettre dans la boîte prévue à cet effet au coin de la rue et fit demi-tour pour rentrer. J’avais écrit à ma mère, elle vient de déménager et ça ne me permet pas d’aller la voir souvent. J’arrivai finalement devant la maison. Au moment où je poussai la porte d’entrée, Daiki me sauta dessus en pleurs. Je refermai la porte et m’abaissai à hauteur du petit garçon.
- Que se passe-t-il Daiki-kun ? - Je…je… hoqueta-t-il.
Je sortis un mouchoir de ma poche et essuyai la joue trempée de mon neveu.
- Je…veux pas…que tonton…Sho et tante Alice…partent ! - Tu n’es pas le seul, moi non plus je n’ai pas envie, personne n’en a envie, même pas eux. Mais en fait si tu veux, c’est le Papa de tante Alice qui l’oblige à partir en France avec lui. - … - On ira les voir un jour, je te le promets. - Promis ? - Promis. Dis-je. On va dans le salon ? - Hum !
Nous entrâmes donc dans le salon où tout le monde s’affairait. Tous sauf Nino et Myu. Je m’installai à côté de lui.
- C’est toujours comme ça depuis que je suis parti ? - Hum, ils cherchent toujours les billets d’avion. - Ils n’ont pas pu s’envoler quand même.
Nino soupira.
- Il faut croire que si. Dit-il. J’observai la scène, nos frères et sœurs remuaient dans tous les sens en remuant toute la pièce quand soudain, mon regard se posa sur la poche arrière de Sho. Deux rectangle de papiers cartonné en dépassaient dessus je pouvais lire : …yo – Paris - Euh… Sho, ta poche arrière…
Mon frère se retourna, fronça les sourcils et tâta sa poche. Il en sorti le contenu et son visage s’éclaira.
- Ah…merci Satoshi-kun. - Quoi, quoi ? demanda Masaki. - J’ai retrouvé les billets d’avion. Dis-je fièrement. - Ils étaient où ? demanda Yume. - Dans ma poche. Fit Sho confus. - Shoooo-chan ! gronda Jun. Tu nous fait perdre notre temps, allez, on y va sinon on va être en retard.
Nous sortîmes de la maison pour nous installer dans la voiture de Nino. Après une vingtaine de minutes de trajet, nous arrivâmes à l’aéroport. Les aurevoirs commencèrent accompagnés de crises de larmes de Yume et Daiki. Alice s’approcha de Yume et la serra dans ses bras.
- Fais attention à toi. Dit yume entre deux sanglots. - Hum. Répondit la future mère. - Envoyez-nous un mail quand le bébé sera né. Lança Nino - Entendu. Dit Sho. - Envoyez-nous des nouvelles de temps en temps quand même !s’exclama Jun. - On n’oubliera pas ! rigola Sho. Jaa…Itekimasu ! - Iterashai ! - À bientôt ! - Bon voyage dis-je.
Le couple nous quitta pour monter dans l’avion. Nous restâmes jusqu’à ce qu’il décolle. À ce moment, un grand vide nous envahit. Et dire qu’on ne les reverra pas avant longtemps. Plusieurs années sûrement.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les frères inconnus. Dim 6 Jan - 1:40 | |
| Voici le chapitre 22 bonne lecture ^^! - Spoiler:
Chapitre 22 Le lendemain même du départ du jeune couple, Jun avait reçu un e-mail de Sho. Il nous avait appelés et il nous l'avait lu : To : matsujunleplusbeau@.com From : shoalice4ever@.com Object: Arrivés! Message: Après 12h de vol, on est enfin arrivés en France. Paris est une belle ville. Je suis sûr que vous avez pas compris ^_^ ! c’est normal parce que c’est du français. J’ai dis que Paris est une belle ville. Le voyage à été pénible pour Alice et le bébé. Il n’a pas arrêté de lui donner des coups :’( n’empêche, on a dû aller aux urgences car Alice avait trop mal, mais rien de grave le bébé n’a juste pas apprécié le voyage et le médecin en a profité pour faire une échographie. Maintenant on sait si c’est un garçon ou une fille ^^ ! Dois-je vous le dire ? Matsujun déteint sur moi !:D je deviens un sadique ! Bon bon, je vas vous le dire hein ? c’est un garçon ! Ureshi~ ! m’enfin si c’était une fille ce serait pareil, c’est quand-même mon bébé. Enfin je crois… Et si…O_o Je vais avoir une petite discussion là-dessus avec ma tendre épouse ^^ En attendant votre réponse Aurevoir~ Sho-chan votre frère : ) et Alice : )
- Je suis pas un sadique ! répliqua Matsujun - Que tu crois… répondit Nino. - Grrrrr ! - Au secours Riida ! Jun veut me mordre ! cria le plus vieux des deux en se réfugiant derrière moi. - Euh… je suis pas un rocher. Fis-je remarquer à mon frère. - Non c’est vrai t’as raison t’es pas un simple rocher. - Je te remercie. - C’est vrai, t’es MON rocher. Dit-il en se collant contre moi. - Il est taré… lâcha Yume. - OI ! je suis pas taré ! je rigolais c’est tout ! Il y eut un bref silence puis Masaki lança : - Nino-chan n’est pas taré … - Merci maa-chan. L’interrompit Nino. - …Mais, il est en chaleur, comme les chats, il a besoin d’affection ! finit-il tout sourire et fier de lui en se collant à son petit frère. - Urusai baka ! je ne suis pas gay ! et je suis encore moins en chaleur ! répondit nino en poussant L’idiot de service. Nous rîmes tous comme des idiots pendant que Nino boudait quelques peu. - Je vais aller chercher Myu. Marmonna ce dernier en sortant de la pièce. Pendant ce temps, nous nous mîmes à écrire une réponse à sho, mélangeant nos idées. Voilà ce que ça a donné. To : shoalice4ever@.com From : matsujunleplusbeau@.com Message : Merci pour ton mail sho, on est très contents pour toi et Alice. Ce matin, après avoir lu ton e-mail, en fait nino s’est collé à Rida et Maa-chan cet idiot a lâché qu’il devait être en chaleur comme les chats ça ne lui a pas plus alors maintenant il boude. Ce qu’il peut être susceptible u_u On espère que vous vous éclatez bien en France et que tout va bien pour le bébé. N’oublie pas de nous envoyer une carte avec « c’est un garçon ! » écrit dessus ^^ Sur ce, à bientôt ! Tes frères, Ta sœur, Daiki et Myu
Nino revint avec Myu. - C’est quoi ça ? demanda-t-il en désignant le mail. - C’est le mail pour sho-chan… dit Jun. - Ah ! Riida, tiens Myu deux minutes. Il me tendit sa fille et se pencha pour lire le mail, puis il effaça tout et écrivit :
C’est Nino, S’il te plait ! Viens me sauver de cette bande de tarés ! Myu ne peut pas s’épanouir correctement en vivant ici ! Et moi non plus ! :’( Nous t’attendrons à l’aéroport dans trois jours, ne parle de ça à aucun de nos frères et sœurs ! on t’attends. Nino ton pauvre frère martyrisé éè
- Nino-chan ! on doit tout recommencer ! râla Yume - C’est de votre faute ! dit-il en reprenant Myu et en se dirigeant vers l’escalier. Il se retourna un instant et dit en se forçant à ne pas rire: - Je vous déteste tous ! - C’est ça on te croit. Dîmes-nous alors que notre frère remontait les escaliers.
Chapitre 23 bonne lecture^^! - Spoiler:
Chapitre 23 C’était un matin comme les autres, je me réveillai un peu après Nino. Je me levai alors pas très réveillé et les cheveux en pétards et allai directement dans la salle à manger. Encore une fois, c’était tout à fait l’ambiance de chaque matin : Yume supplie son fils de manger plus vite car il va être en retard à l’école, Nino Nourrit Myu qui rigole à ses grimaces, Jun lit son journal et Masaki mange sa soupe miso en regardant Myu. Je marmonnai un »bonjour » et m’installai à table et me servit de la soupe. Environ 10 minutes plus tard ça évolua. - Bon, j’y vais. Dit jun. - Itterashai ! - Je dois y aller aussi dit Nino. À ce soir Myu, je ne serai pas long ne ? - Hein ? comment ça ? demandai-je. - Je vais travailler, comme tous les matins. Répondit simplement Nino. - Oui mais ça veut dire que…Maa-chan et moi, on est seuls pour garder Myu ? - Tout juste ! dit-il tout fier. Maa-chan faillit s’étouffer avec sa soupe. - On est pas capable de s’en occuper juste nous deux ! répliqua Masaki. - Pourtant il faudra bien. Itekimasu. Dit-il en me mettant myu dans les bras. - Chotto ! interpelai-je. Mais Nino était déjà parti. - Raaaaah, j’adore Myu, mais c’est la première fois que je m’en occupe toute une journée. - Ne vous inquiétez pas, je vais conduire Daiki et je revient vous aider. Dit Yume. - Merci yu-chan ! merci, merci, merci ! - Y a pas de quoi Oh-chan. Mais je ne serai revenue que vers 9h. - Ah, on se débrouillera jusque là. - Hum. Allez Daiki, on a pas le temps prends ton sac et on y va ! - D’accord maman. Yume et son petit garçon sortirent de la pièce , nous laissant seuls avec Myu. La petite n’arrêtant pas de nous fixer comme si on avait quelque chose sur la figure. - Pourquoi elle nous regarde comme ça ? demanda maa-chan. - Beeen… je sais pas, toi je comprends, mais moi… - Oi ! qu’est ce que t’insinue ? - Oh, rien, rien - Mouais, en attendant, qu’est-ce qu’on fait ? - Attends, y a un papier sur la table. J’attrapai le bout de papier et lu ce qu’il était écris. 8h-8h30 : habiller Myu 8h30-11h : Jeux 11h-12h : préparer le repas de midi. 12h-12h30 : donner son repas à Myu 12h30-14h : sieste 14h-16h : Promenade au parc. 16h-17h : Bain 17h-18h : Préparer repas du soir. 18h- 18h30 : Donner son repas à Myu. - C’est nino, il nous a laissé une liste de choses à faire ! s’exclama maa-chan. - Oui, je sais lire ! - Bon, il est écrit qu’on doit l’habiller c’est ça ? - Hum, Myu-chan iku yo ? - Elle ne sait pas parler je te signale. - AH, oui c’est vrai. Masaki prit myu dans ses bras et nous montâmes dans ma chambre. Là, se trouvait toutes les affaires de myu. Je m’apprêtais à aller ouvrir l’armoire avec ses vêtements, seulement Nino avait prévu le coup et avait préparé des vêtements sur celle-ci. Ce ne fut pas une cinécure, bien que c’était des vêtements faciles à enfiler. Nous avons tout de même réussit après une demi-heure de travail à habiller Myu correctement. Donc, nous sommes redescendus pour jouer avec elle au salon. Je m’assis donc sur le tapis et Maa-chan apporta les jouets. - Voyons ce qu’on a là, oh ! Myu-chan ! on va remettre les formes dans les bons trous Hein ? ça c’est éducatif, et ton papa dira encore que je te rends bête. Masaki posa la boîte percée de différentes formes devant Myu et s’installa en face d’elle. Il tendit ensuite une forme à la petite. Cette dernière observa la forme pendant quelques minutes et finit par mettre son carré dans le bon trou. - Bravo Myu-chan ! la félicitai-je. - À moi ! dit Maa-chan. Mon frère prit un carré et essaya de le pousser dans le trou rond. - Raaah ! mais c’est mal fait, le trou est pas de la bonne taille ! - Non c’est son cerveau qui n’est pas de la bonne taille. Murmurai-je à l’attention de Myu. - J’ai entendu ! Et franchement Rida, faut pas être jaloux de ma grande intelligence. Dit-il en me tapotant l’épaule. - C’est pas vraiment ce que j’avais en tête concernant la taille du cerveau… - Qu’est-c’ t’as dit ? - Rien rien… Nous restâmes là à jouer pendant encore une vingtaine de minutes, jusqu’à ce que Myu prenne une drôle d’expression sur le visage. - Myu-chan ? doushita no ? demandai-je. - Que se passe-t-il Myu-chan ? La petite se mit soudain à pousser de petits gémissements puis se mit à pleurer. Je la pris dans mes bras et essayai de la consoler, en vain. Myu ne s’arrêtait pas. - C’est pas parce qu’elle a faim, elle vient de manger. Fit maa-chan - Elle est peut-être fatiguée ? - Peut-être. Nous montâmes dans la chambre et je déposai doucement l’enfant dans son lit. Mais non, Myu pleurait même encore plus fort. Mon frère l’en sortit. Je réfléchissait, Soudain, il me vint une idée. - Son doudou, elle a perdu son doudou ! - Aaaah c’est ça ! Je me mis à la recherche du doudou. Ce dernier n’était pas très loin puisqu’il était en dessous de son lit. Je le lui tendis. - Tiens, Myu chan. Elle attrapa le jouet, le regarda et le garda en main en recommençant à pleurer. - Tadaima ! Nous fûmes soulagés d’entendre notre sœur rentrer. On dévala les escaliers en 4e vitesse pour venir saluer la nouvelle arrivante. - Eh ? doushita no ? - C’est myu qui n’arrête pas de pleurer depuis un moment. Yume prit sa nièce dans ses bras et posa une main sur son front. - Elle n’a pas de fièvre, c’est quand la dernière fois que vous l’avez changée ? - Qu’on l’a changée ? euh… Nino l’a changée… hier soir je crois. Dis-je. - Et elle porte toujours la même ?! - Ben, apparemment… fit Maa-chan. - Mais vous êtes fous ? Yume monta les escaliers précipitamment, Myu toujours dans ses bras. Mon frère et moi courûmes pour la suivre jusque dans la salle de bain. Là, elle allongea Myu sur la table à langer. - C’est fini Myu-chan, tata Yume va arranger ça. Notre petite sœur déshabilla Myu et ouvrit sa couche. Elle fit une drôle de grimace et nous appela. - Bande de crétin ! Un bébé c’est pas un jouet ! Myu porte la même couche depuis hier soir ! De 1, ce n’est pas des plus hygiéniques et de 2, c’est gênant pour elle et ça l’irrite ! - On est désolés… - Essayez de vous faire dessus et de rester comme ça pendant des heures ! Vous verrez si vous trouvez ça marrant ! sortez s’il vous plait
Chapitre 24 - Spoiler:
Chapitre 24 Nous sortîmes de la pièce en silence. C’était la première fois que Yume nous criait dessus. Mais malgré tout, elle n’avait pas tort. Nous l’attendîmes dans le couloir. Elle sortit enfin de la salle de bain avec la petite. - Yume, on… - Excusez-moi les garçons, j’ai un peu exagéré mais faites un peu plus attention la prochaine fois, vous vivez depuis 8 mois avec un bébé et vous ne savez même pas une chose comme celle-ci. - On est désolés… - C’est moi qui suis désolée, dit-elle en descendant les escaliers, quand j’ai eu Daiki j’étais seule pour l’élever d’autant plus que j’avais à peine 17 ans alors ma mère venait me montrer comment on fait. Elle me criait parfois dessus comme ça quand je faisais une petite erreur. Je suppose que je l’imite en quelque sorte. Notre petite sœur renifla et continua. - J’aimais énormément ma mère, Jun aussi et malheureusement elle nous a été enlevée. - … - … - Ne culpabilisez pas, dit-elle en esquissant un sourire, ce n’est pas de votre faute. Elle a eu un accident de voiture. Nous étions arrivés au salon. Masaki était allé préparer le repas de Myu. Yume, Myu et moi étions assis sur le canapé, aucun de nous ne parlait quand soudain, ma petite sœur fondit en larmes. - Yume ! que se passe-t-il ? demandai-je. - …rien…c’est rien… - Yume, il y a quelque chose alors dit-moi ce qu’il se passe. - J’ai fait une erreur… - Comment ? quelle erreur ? - Je n’aurais jamais dû tomber amoureuse et avoir un bébé si jeune… - Qu’est ce que tu raconte ? Daiki est un garçon formidable ! - Je n’ai pas toujours été une bonne mère satoshi ! Tu te rappelles, je t’avais dit que Daiki avait presque dû être placé dans une famille d’accueil ? - Oui, mais c’est du passé tout ça Yume resaisis-toi ! - Satoshi, je ne me suis même pas occupée de mon propre enfant, je ne le nourrissais pas ou très peu dans la journée, il restait des semaines sans être lavé et une fois même, quand il pleurait très fort je l’ai enfermé pendant une journée dans un placard ! Je ne me suis jamais pardonné pour ces actes ! - Yume je…je ne savais pas tout ça… comment as-tu pu faire une chose pareille ? fis-je choqué par ce que je venais d’apprendre de la bouche de ma petite sœur qui était une mère si aimante et attentionnée pour son fils. Yume pleurait de plus belle en me réondant. - Je ne sais pas… aujourd’hui encore je ne sait pas…comment j’ai pu faire une telle chose à Daiki… Il ne mérite pas ça… - Personne ne mérite ça tu m’entends ! - Satoshi… - Ça me dégoute que tu aies fait subir ça à ton propre fils ! J’étais surpris par mes paroles, j’élève la voix très rarement et j’aime trop Yume pour lui crier dessus. En plus, ce n’était même pas mes affaires que je sache. Yume se confiait juste à moi, elle avait besoin que je la soutienne et je l’engueulais. Je crois que j’étais surtout très surpris par ce qu’elle vient de me raconter. Affolé, je cherchais tout de suite à me rattraper alors que ma sœur recommençait à pleurer à chaudes larmes. - Yume, pardon ce n’est pas ce que je voulais dire, et tu sais, l’important c’est que tu t’en est rendue compte et que ça ne se reproduira plus ne ? - … - Et puis ce ne sont même pas mes affaires. - … - Yume ? Ma petite sœur me sauta au cou en sanglotant et me serra dans ses bras. - Pourquoi ? pourquoi es-tu si gentil avec une fille comme moi ? - Car tu es ma sœur et que je suis ton frère. - Ça n’a rien à voir, il y a des tas de frères et sœurs qui se détestent… - Eh bien je trouve ça débile. La coupai-je. - … - C’est vrai, c’est stupide non ? - C’est vrai, dit-elle en essuyant ses larmes et esquissant un sourire. Nous restâmes assis l’un en face de l’autre les yeux dans les yeux pendant 10 minutes puis nous nous rendîmes comptes d’une chose. - Où est Myu ? demanda Yume. Je fis un quart de tour mais en effet ma nièce avait disparu. - Du calme, rien d’alarmant, elle n’a pas pu sortir de la maison puisqu’elle n’atteint pas la poignée de la porte d’entrée. - Et elle est forcément au rez-de-chaussée parce qu’elle ne sait pas grimper les escaliers. - Hum… - EH ! la porte de la cuisine est ouverte ! - Allons-y Nous entrâmes dans la pièce et nous trouvâmes Maa-chan et Myu par la même occasion. La petite était confortablement installée sur les genoux de son oncle et celui-ci lui donnait régulièrement de petites cuillerées de nourriture. - Ah ! salut les gars ! Myu est arrivée comme ça dans la cuisine alors ben voilà… - On a eu peur… on a cru qu’elle s’était sauvée de la maison… - Mais non…ça risque pas… Le reste de la journée passa si vite qu’on se retrouva déjà au soir. Nino était en train de mettre sa fille au lit et les autres étaient tranquillement dans le leur. Je décidai de me rendre dans la chambre de Yume. Je sortis de ma chambre et montai les escaliers en direction du deuxième étage. J’arrivai devant l’unique chambre de l’étage et frappai à la porte. Yume m’accorda le droit d’entrer. C’est ce que je fis. - Ah, salut. Qu’est-ce que tu fais là ? - On peut parler. - Hum… pas trop fort, il vient de s’endormir. Dit-elle en désignant le petit garçon endormi dans le lit à l’autre bout de la pièce. - Ok. Je m’installai sur le lit à côté de ma sœur. - Dis, ça t’a fait quoi quand t’es passée d’un à cinq grands frères et une nièce ? - Ça m’a fait très bizarre surtout, je pensais que ma famille se limitait à mes parents et Jun et puis…Daiki un peu plus tard. - Notre père ne vous en a jamais parlé ? - Non…Il a toujours dit à ma mère qu’elle était sa première femme, qu’il était quelqu’un de rangé. Même ses parents le disaient. - Ma mère à moi m’a dit toute la vérité quand j’avais 13 ou 14 ans. Elle m’avait raconté qu’ils voulaient se marier d’amour et qu’ils se connaissaient depuis 2 ou 3 ans, qu’ils s’étaient fiancés Plusieurs mois avant que ma mère ne tombe enceinte. Il voulaient prendre leur temps donc le mariage était prévu pour 6 mois après leurs fiançailles et entre temps… dis-je dans un sourire. - Tu étais en route. - Exactement et puis mes parents se sont mariés, et 2 ou 3 mois plus tard, je suis venu au monde seulement, quand ma mère était enceinte, Notre père a eu une aventure avec une collègue de son travail… - La mère de Sho-chan ! s’exclama Yume. - C’est bien tu suis. Et ma mère a retrouvé des lettres venant de la mère de sho donc elle et mon père ont divorcés après une grosse dispute. Et là je ne connais pas la suite, il faut que sho nous la raconte. - Hum… - Et toi ? comment ça s’est passé ? - Je crois que c’était un mariage arrangé. Mes grands-parents paternels disaient qu’ils en avaient marre que leur fils reste célibataire. Peu de temps après leur mariage, Jun est venu au monde et tout de suite l’année après ce fut moi voilà, c’est tout bête en fait. Mes parents ne se sont jamais vraiment aimés, je crois que tout ce qui intéressait notre père c’est l’entreprise dont il a hérité à la mort de mon grand père maternel. - C’est de là que vient sa fortune. - Hum… c’est vraiment lâche ce qu’il a fait, vous abandonner l’un après l’autre. - Je ne vais pas dire que ça m’est égal, mais j’ai fait avec toute ma vie donc ça ne me fait pas tellement d’effet que ça, Je crois que c’est surtout ma mère qui en a souffert. Il y eu un bref moment de silence avant que je ne me rende compte que Yume s’était endormie. Je souris devant son visage angélique et attrapai la couverture avant de l’étendre sur ma sœur. Après ça, je ressortit de la chambre doucement et regagnai la mienne pour m’endormir aussitôt également.
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| Sujet: Re: Les frères inconnus. Ven 25 Jan - 22:55 | |
| Chapitre 25 - Spoiler:
Chapitre 25 Dans la maison, tout le monde s’affairait à faire sa valise. Demain, on part pour une semaine en France rendre visite à Sho et Alice. Nous n’avons pas de nouvelles concernant le bébé, nous verrons bien en arrivant. Bref je suis en train de terminer ma valise et arrive le moment où je dois la fermer. Alors que j’étais en train de me contorsionner dessus pour qu’elle se ferme, Nino fit son entrée dans la pièce accompagné de Myu. Lorsqu’il me vit couché à plat ventre sur ma valise il ne put s’empêcher de rire. - Ça t’amuses ?! criai-je. - Haha, je te jure que si tu te voyais tu rirais aussi, qu’est-ce que tu fais ? - Je ferme ma valise, enfin…j’essaye… - Hahaha ! - Arrête de rire et viens m’aider ! - D’accord, d’accord. Nino déposa sa fille dans son lit et attrapa la tirette et ferma la valise sans problème.
- C’était facile, riida t’as vraiment pas de force dans les bras ! - Excuses-moi ! c’est pas ma faute, j’ai hérité des muscles de ma mère. - Aaaah…ceci explique cela…
Mon petit frère attrapa sa DS et se jeta dans son lit.
- Tu ne fais pas ta valise ? - Non, elle est déjà faite, comme celle des autres, tu es le dernier. - Pfff… Je vais me coucher. Dis-je en me mettant au lit. - Il est que 19h30. - M’en fous. - C’que t’es suseptible. Dit Nino avant de se replonger dans son jeu.
Je me réveillai le lendemain matin et descendit prendre mon petit déjeuner. Les autres me rejoignirent un peu après. Tous, sauf Nino qui ne tarda tout de même pas. Il arriva en trombe dans la salle à manger. Il avait les cheveux ébouriffés et semblait paniqué. Mon regard se posa ensuite sur Myu. La petite était couverte de boutons rouges.
- C’est affreux ! Myu a attrapé la varicelle ! cria-t-il. - C’est impossible, personne ne l’a eue récemment ici. Fit Yume. Jun se gratta le bras frénétiquement. Yume le vit et s’approcha de lui. - Montre ton bras ! - Mais j’ai pas la varicelle oh ! c’est bon là !vous croyez quand-même pas que…
Notre petite sœur retroussa la manche de Matsujun dévoilant les mêmes boutons rouge que Myu.
- Oups ! - Qu’est-ce que t’attendais pour le dire !? - Je pensais que ça se verrait pas… - Mais ce n’est que le début très cher, après ça va s’étaler sur tout ton corps. - Mais c’est pas possible, maman m’a dit que j’avais eu la varicelle quand j’avais 2 ans. - Tu sais, il n’est pas impossible que tu l’aies rattrapée, si t’avais bien 2 ans la première fois. Réfléchit Yume. Quoi qu’il en soit, pas de voyage pour nous trois. Fit Nino. - Et toi lève-toi et va te mettre au lit, je vais chercher le thermomètre. - Oui maman.
Jun se leva et monta dans sa chambre en gentil garçon bien élevé qu’il est. Nino fit pareil avec Myu et Yume remonta avec un thermomètre et des patchs rafraîchissants.
- Aaaah la la… C’est toujours Yume qui prend la situation en main. Soupira Maa-chan. - C’est normal, elle est habituée, je te rappelle qu’elle a un enfant. - Tonton Jun est malade ? - Oui Daiki, alors il ne pourra pas venir avec nous. Dis-je. Et tonton nino et myu non plus. - Oooh… Fit-il tout triste. - C’est qu’une semaine, ça va passer vite. Edis-je. - Hum. - On va voir ? demanda Masaki. - OK. Nous montâmes à trois jusqu’à ma chambre et ouvrîmes la porte tout doucement. Nous trouvâmes alors Nino qui berçait Myu lentement. - Papa va rester avec toi hein ? désolé, on ira pas voir tonton sho et tante Alice comme prévu. Ma pauvre, ça doit te gratter, tu sais, moi j’ai eu la varicelle quand j’avais 9 ans alors estime-toi heureuse, tu ne t’en souviendras pas. - Oooooooh… pauvre petit nino… fis-je. - Riida…maa-chan… - Comment va la petite puce ? - Pas très bien je dois dire, elle a de la fièvre, c’est dur pour une enfant de son âge. - Je comprends bien. Fit maa-chan en caressant la joue de la petite. Pas de voyage pour toi et papa, Myu-chan. - Ni pour tonton Matsujun. Continua Nino. Je vais devoir jouer les infirmières, haaaaa la la la la… - Pauvre tonton Nino, pauvre Myu-chan… dit Daiki tout tristounet. - Et tonton jun, il pue ?
Nous nous retournâmes et vîmes Yume adossée au chambranle de la porte un thermomètre à la main.
- Mais maman, il m’a mangé mon gâteau hier soir ! - Et alors ? ça reste ton oncle. - En parlant de lui, comment il va ? - Figurez-vous que ce cher jun allait partir avec 40 de fièvre et la varicelle dans ses bagages. J’ai appelé le docteur, Nino-chan, il sera là dans un quart d’heure. Quant à nous, il serait temps qu’on aille à l’aéroport, notre avion décolle dans une demi heure ! - À plus les gars, je vous enverrai des mails tous les jours ! - À plus nino-chan, soigne bien tes 2 patients !
Nous descendîmes les escaliers en trente secondes avec nos valises. Puis nous sortîmes de la maison pour monter dans un taxi nous menant jusqu’à l’aéroport. Là-bas, nous eûmes juste le temps de monter dans l’avion avant de décoller vers la France.
Chapitre 26 - Spoiler:
Chapitre 26
12 heures de vol plus tard, nous posâmes enfin un pied sur le sol français. L’aéroport est complètement différent là-bas. Nous pénétrâmes à l’intérieur cherchant le jeune couple partout.
- Ohé ! Oh-chan ! par ici !
Cette voix était celle de quelqu’un de bien connu, je me retournai et vit sho en train d’agiter son bras droit dans notre direction. À ses côtés, se tenait Alice toujours enceinte une main posée derrière son dos et l’autre sur son ventre. Nous courûmes tous vers eux et Yume se jeta dans les bras de la future mère.
- Comment vas-tu ? demanda Yume. T’es toujours enceinte ? c’était prévu pour quand ? - Eto… Hier ou bien…avant-hier… - Ça doit être un gros bébé dis-donc… - Le médecin a dit que si après-demain je n’accouchais pas, il allait devoir me le déclencher. - Ça veut dire que… commençai-je. - Hai, le bébé naîtra cette semaine, avec vous. - C’est génial ! s’exclama yume. - Et elle a insisté pour venir à l’aéroport dans son état. Soupira Sho. - Tu te serais perdu sinon ! - Bon, c’est pas qu’on s’ennuie mais…on pourrait aller autre part ? demanda Maa-chan. - Bien sûr, suivez le guide.
Sho tourna le dos et partit vers la droite.
- De l’autre côté ! cria Alice. - Je le savais. - C’est ça bien sûr.
Sho et Alice nous menèrent finalement à leur voiture familiale où nous grimpâmes.
- Au fait, où sont les autres ? vous les avez perdus dans l’avion ? demanda Alice. - Non en fait mon cher grand frère a la varicelle et l’a refilée à Myu et du coup Nino joue les infirmières. Expliqua Yume. - C’est vraiment ça. - Il va sûrement laisser Jun mourir et plutôt soigner sa fille. Rigola la future mère. - Bien sûr et après on retrouvera un Jun tout séché dans son lit et un Nino et une Myu en pleine forme. Continuai-je. - Trêve de bavardage, on est arrivé. Annonça sho.
Nous descendîmes de la voiture. Nous nous trouvions devant une petite maison d’allure récente qui dominait un petit jardin fleuri. Nous pénétrâmes dans celui-ci avant d’entrer dans la maison. L’intérieur était de style japonais aussi la maîtresse de maison nous pria d’enlever nos chaussures avant de continuer. Nous arrivâmes alors dans le salon. Quelques cartons jonchaient le sol.
- Excusez le bazar, on a emménagé il y a tout juste un mois et on a pas encore tout déballé. Fit Sho. - Vous habitiez où avant ? demanda Maa-chan. - Chez les parents d’Alice, d’ailleurs, son frère n’arrêtait pas de me regarder bizarrement. - Ça c’est parce que tu as mis enceinte sa grande sœur qu’il aime plus que tout et que tu l’as séparé de lui. Fit Alice. - Gna gna gna ! - S’pèce de gamin ! - Chui pas un gamin ! - Eh oh ! on est là hein. - Ah, désolé. Par ici la cuisine.
Après une visite détaillée du rez-de-chaussée, nous montâmes à l’étage.
- En premier lieu, la salle de bain. Commença Alice. Je tiens à dire, ça vous concerne surtout vous les hommes, que vous avez intérêt à rabaisser la lunette après utilisation des toilettes. Mais en gentils garçon que vous êtes, vous serez bien obéissant contrairement à certains. Je ne vise personne. Elle se tourna vers son époux et le regarda fixement quelques secondes avant de poursuivre en direction d’une autre pièce.
- Derrière cette porte, se trouve notre chambre. Interdiction formelle d’y pénétrer sous peine d’une mort lente et douloureuse. - C’est clair que vu comme ça… et c’est quoi ta mort lente et douloureuse ? demanda Yume. - Je verrai bien quand on y sera. Répondit Alice. - Maman ! appela Daiki en tirant la manche de sa mère.
Cette dernière s’abaissa à hauteur de son fils et soupira.
- Qu’est-ce qu’y a mon chéri ? - J’ai besoin de faire pipi ! murmura-t-il. - Viens avec moi. On vous rejoint tout de suite. - Faites comme chez vous. Dit Sho.
Ce dernier poussa ensuite la porte voisine et nous découvrîmes une chambre peinte en bleu ciel, meublée d’un berceau, d’une table à langer et d’une petite garde-robe.
- Cette pièce, vous l’aurez deviné, sera la chambre du bébé. Enfin, s’il se décide à sortir un jour. Soupira Alice. - Mais oui qu’il sortira ne t’en fait pas. Dit son mari en l’embrassant. - Ma pauvre Alice, c’est dur hein ? Ma maman elle m’a dit que quand elle m’attendait elle a dépassé le terme d’une semaine et elle souffrait le martyre. Fit Maa-chan. - Il faut dire que ça fait mal au dos surtout. - Et là je dis : Heureusement que je suis un homme. Fis-je soulagé - C’est clair que votre petite contribution… s’énerva Alice.
Elle fronça les sourcils et me lança un regard de foudre.
- Alice…du calme…je…je plaisantais… bredouillai-je en me reculant par mesure de sécurité. - Bon soit, Les 3 pièces là-bas sont des chambres d’amis. - On vous laisse vous départager. Dit la maîtresse de maison.
Yume revint avec Daiki.
- Nous voilà ! on a raté quoi ? - La chambre du bébé et…c’est tout, maintenant on choisit les chambres. Dit Masaki. - On fait ça au Janken ? demandai-je. - Comme tu veux. Dit Yume. - Saisho wa gu janken pon ! - Yatta! Criai-je. - Zuuuut…désespéra mon petit frère. - Yeaaaah ! à nous deux Oh-chan. - Quand tu veux yu-chan. - Saisho wa gu Janken pon ! - … - …J’ai gagné. Dit simplement ma sœur en affichant un sourire victorieux sur son visage. - Bon, Yume choisis ta chambre. Dit Maa-chan. - Hmm… je vais prendre celle du milieu, qu’en dis-tu Daiki ? - Du moment que ça te plait Okaa-san. - Tu es adorable mon chéri. - Bon ben je prends celle de gauche alors et Maa-chan celle de droite. - Il faudra bien…désespéra-t-il.
Nous entrâmes alors chacun dans notre chambre. Je m’effondrai sur le lit : 12 heures de voyage l’air de rien c’est fatiguant. J’allais m’endormir et pourtant il fallait que j’envoie un mail à Nino. Je fouillai la poche de mon jean à la recherche de mon portable. Une fois celui-ci trouvé, j’ouvris le clapet et constatai que j’avais reçu un mail de Nino. « Rapide ! » pensai-je. Je l’ouvris.
From : Nino To : Riida Object : Rapport d’une infirmière. Yo !
Jun est cloué au lit et Myu aussi. Histoire de ne pas faire 36 voyages, j’ai installé Jun dans ton lit, Tu m’en veux pas hein ?
De toute façon je m’en fiche. Le docteur est venu et il m’a donné une crème à étaler sur les boutons. Myu je veux bien, mais Jun…-_-‘ Il pourrait le faire tout seul mais il peut plus bouger là… Je crois qu’il est mort en fait faut que je vérifie…
Et vous sinon ça va ? Le bébé est né ? j’veux savoir ! >0< J’appuyai sur le bouton répondre. Et écrivit mon mail.
From : Riida To :Nino Object : Pauvre petit.
Bien sûr que je t’en veux è_é
Je suis désolé pour toi Nino-chan mais je crois que la seule solution c’est que tu le fasse toi-même hontoni gomenasai u_u
Pauvre Jun, tu l’as nourris au moins ? Non, le bébé n’est pas né mais c’est pour cette semaine alors prends un peu sur toi ne ? On va tous très bien et la maison du couple shalice est trooooop cool ! A+ mon gentil petit frère bien sage^^
Je refermai le clapet du téléphone après avoir envoyé le mail. Et fermai les yeux bien décidé à passer une bonne nuit.
Chapitre 27 - Spoiler:
Chapitre 27 Nous étions le surlendemain de notre arrivée chez Sho et Alice. Le bébé n’étant toujours pas décidé à se pointer, Alice dû entrer en maternité pour déclencher l’accouchement. Nous étions tous présents, même Daiki. D’abord, on conduisit la future mère dans une chambre où on la pria de se mettre à l’aise.Ensuite, l’obstétricien ainsi qu’une infirmière arrivèrent dans la chambre. - Bonjour Madame Sakurai ! Alors, vous êtes prête ? - Oui docteur, il est temps pour lui de sortir je crois. Rit Alice. - Bien, nous allons commencer par vous injecter un produit nommé l’ocytocine. Après cela, le travail se mettra en route automatiquement et vous ressentirez les premières contractions. Alors ? relax ? - On va essayer. Dit sho maladroitement. - Bien, nous pouvons commencer. Bien sûr à part Le couple, personne n’avait compris mais quand l’homme attrapa une seringue et un petit flacon sur le plateau que tenait l’infirmière, ce ne fut plus le cas. Une fois que l’obstétricien eut injecté tot le produit, il poursuivit : - Voilà qui est fait, les contractions vont bientôt arriver mais vous n’accoucherai pas dans l’heure, je pense plutôt.. . Il regarda sa montre. - Il est 10 heures…donc au plus tôt en fin de soirée. - Nous avons notre temps. Rit le couple. - J’espère pour vous, nous viendrons vous examiner dans une demi-heure. - Merci docteur. - Je vous laisse. Le médecin s’éclipsa ainsi que l’infirmière et nous laissa seuls. - Vous pouvez expliquer ce qu’il a dit ? demanda Maa-chan. - Il revient dans une demi-heure pour m’examiner. Commença Alice. - Et que le travail allait bientôt commencer. Ajouta sho - Heureusement, c’est pour ça qu’on est là. dit Yume Environ une dizaine de minutes plus tard, La future mère qui était allongée dans son lit, se releva brusquement en posant une main sur son ventre. - Itai ! Je crois que ça y est, le travail a commencé. Ouah… ça fait mal… souffla-t-elle en se recouchant lentement. - Tu veux que j’appelle tes parents ? demanda son époux. - Hai. S’il te plait. Le futur père embrassa tendrement Alice avant de s’éclipser dans le couloir.
- Je suis désolée pour toi, dit Yume en s’approchant du lit, mais ça va durer un moment. Ganbare. - Sache qu’on est tous avec toi, ça se passera bien. Fit Maa-chan. - Ouais, et j’suis sûr que ton bébé sera beau tante Alice. Ajouta Daiki. - Fais-nous un beau garçon ne ? dis-je. - Hai, merci à tous, je suis vraiment heureuse de vous connaître les gars. - Au moins, les premières contractions sont fort espacées, ce sera plus dur vers la fin crois moi. - Je te crois, je te crois. C’est une douleur normale, si ça ne faisait pas mal, le bébé ne pourrait pas naître, non ? - Exactement. Sho revint dans la chambre. - Alors, qu’est-ce qu’ils ont dit ? demanda Alice. - Ils ont hurlé de joie dans mes oreilles et ils arrivent dans 10 minutes. - Tant mieux, j’aurais une autre personne pour m’aider. - Mais on est là nous ! dit Maa-chan. - Vous n’avez pas compris, je parlais d’une autre personne ayant déjà accouché, alors à part si vous êtes des transexuels… - Non non, on peut te rassurer là-dessus on a jamais été des femmes. Dis-je en riant. - Vous en avez de la chance… soupira Yume, c’est vraiment fatiguant. - Neee…fis Alice. Y a les règles, la grossesse et puis l’accouchement… - Le mien était vraiment pénible, Daiki est venu au monde seulement 13 heures après mon arrivée à l’hôpital je crois. - Vraiment ? J’espère que celui-ci ne va pas se pointer aussi tard. - Et puis toi quand t’as tes règles, t’as mal plutôt au ventre, au dos ou aux s… - C’est bon, on a compris ! s’interposa Sho. - Sho chéri, fais pas le gêné, la raison pour laquelle nous sommes ici est la preuve vivante que tu sais comment le corps d’une femme est fait itai ! - Du calme, respire lentement… - Bonjour tout le monde ! Fit une voix derrière nous. Nous nous retournâmes, il s’agissait des parents d’Alice accompagnés de leurs deux plus jeunes enfants. - Alors ma chérie, comment vas-tu ? demanda son père. - Ça va, pour le moment je n’ai eu que deux contractions. - Elle vont se rapprocher de plus en plus et elles seront plus longues. Dit sa mère. - Je sais, Yume m’as plus ou moins expliqué. - Yume ? - Oui, dit la jeune femme en désignant ma petite sœur, c’est la demi-sœur de Sho, tu te souviens ? - Excusez-moi, mais…quel âge avez-vous ? - J’ai 21 ans madame. Répondit simplement la concernée. - Vous avez déjà accouché ? - Oui, mon fils a 5 ans, il est juste là. - Eh bien, je vous félicite. - Pourquoi donc ? - On voit que ce petit garçon est heureux, inteligent et qu’il ne manque de rien. Vous avez dû faire énormément de sacrifices pour avoir un enfant si jeune et l’élever. Je vous félicite. Expliqua la quinquagénaire en souriant. - Merci beaucoup. Répondit Yume en lui rendant son sourire. Dans le même temps, Guillaume s’était joints à nous les hommes ainsi que son père et ce dernier était en grande conversation avec Sho. - Alors, tu es prêt ? - Je l’espère Duval-san. - Aaah…je me souviens quand ma femme a accouché d’Alice. C’était un bel accouchement, j’y ai même assisté. Tu compte assister n’est-ce pas ? - B…bien sûr… - Haha ! n’aie pas peur voyons, tu as vécu assez longtemps sous mon toit pour savoir que je ne suis pas dangereux. Le regard du beau père de sho se posa alors sur son fils qui regardait le jeune homme bizarrement depuis le fauteuil où il est assis. - Guillaume ! dis au moins bonjour à ton beau frère ! - Nan ! - Pourquoi ? - Parce qu’il fait souffrir Alice ! - Enfin, regarde ta soeur, elle ne souffre pas, et puis ces douleurs sont normales. Sans elles ton neveu ne pourrait pas venir au monde et tu as envie de le voir hein ? - Hmm… - Oh arrête un peu de faire la tête ! - Bon…Salut Sho. Voilà t’es content. - Guillaume, arrête de faire l’idiot. Soupira Margaux en s’approchant de son frère. - Je ne fait pas l’idiot. - Bien sûr que si ! - Non ! - Si ! L’obstétricien de toute à l’heure refit son entrée dans la chambre, ce qui calma un peu le frère et la sœur.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les frères inconnus. Ven 1 Fév - 13:44 | |
| Chapitre 28! bonne lecture ^^ - Spoiler:
Chapitre 28 - Bon, je vais pouvoir vous réexaminer madame Sakurai , je vous prierais de bien vouloir sortir un instant.l’obstétricien en se tournant vers nous. N’ayant pas compris ce que le médecin avait dit, nous restâmes là sans bouger tandis que la famille d’Alice se dirigeait vers la porte de sortie. - Ah…docteur, ils sont de la famille de mon mari, ils ne parlent pas le français. - Oh ! je vois ! je vois ! - Minna, le docteur aimerait que vous sortiez, il va m’examiner. - Ah, so kaa ! fit maa-chan. - On vous laisse. Dit Yume en nous poussant gentiment dehors
Nous restâmes une bonne dizaine de minutes dans le couloir attendant que l’obstétricien ait fini avec Alice. Il sortit enfin de la chambre et nous pûmes y retourner.
- Alors ? - Il a dit que ce n’était pas encore pour maintenant et blablabla…des choses que je m’en doutais un peu. Aïe ! - Ça, ne t’en fait pas, il va te le répéter tant que tu ne seras pas en salle d’accouchement. Lui dit sa mère. - Pfffffff ! ça va être encore long…
En effet , il était à présent vingt heures et Alice se tournait et retournait dans tous les sens toutes les 10 minutes en poussant de légers cris de douleurs. Son mari, ses parents et Yume la soutenait du mieux qu’ils pouvaient. Ils la rassuraient tout en lui essuyant le front trempé de sueur mais la future mère ne faisait que crier après nous.
- Sho ! cria-t-elle, Je te jure qu’une fois ce bébé sorti, tu ne me toucheras plus jamais ! - Ne t’en fait pas fiston, ma femme m’a dit ça pour les trois et elles ne le pensent pas vraiment. - Bien sûr que si que je le pense papa ! - Mais, rit son mari, il ne va pas rester tout seul ce petit, on lui fera bien un petit frère ou une petite sœur. - JAMAIS !!!!! - On va devoir appeler un exorciste… murmurai-je à Maa-chan. - KES T’AS DIS ?! - Euh…rien… bredouillai-je. - Alice, calme toi, dis-toi que ce n’est qu’un moment pénible à passer et qu’après tu pourras admirer ce petit bout que tu as conçu avec la personne que tu aimes. - N’importe quoi ce mec là ? C’est à cause de lui tout ça ! - De moi ? jusqu’à ce qu’on me prouve le contraire, on est deux à l’avoir fait. - Grande sœur, Sho a raison, ou alors je n’ai rien compris… Et puis il faut te calmer, ce n’est pas bon pour le bébé. - On verra quand t’accoucheras comment tu seras ! - Je renonce.
Daiki tira sur la manche de sa mère.
- Maman, pourquoi tante Alice elle crie ? - - Parce qu’elle a mal mon chéri. - Et pourquoi elle a mal ? - Parce qu’elle va avoir un bébé. - Et pourquoi ça fait mal d’avoir un bébé ? - Je t’expliquerai quand tu seras grand, en attendant, sois sage et n’embête pas ta tante. - Haaaaai…
Alice finit par se calmer et commençait à somnoler. Sho lui tenait la main et lui caressait la joue. Yume s’était assise dans un fauteuil vide et triturait nerveusement ses doigts. Les parents d’Alice étaient sortis boire un café et son frère et sa sœur jouaient avec Daiki. Et maa-chan et moi envoyions des mails.
To : Nino From : Riida Object : 10 heures Ça fait 10 heures qu’on est à la maternité, le bébé n’est pas encore là…. Troooop long ! Et toi tes 2 patients ?
J’envoyai mon mail à Nino et reçus vite une réponse.
To : Riida From : Nino Object : je te plains. Je te plains Riida mais t’inquiète il va arriver Myu n’a plus de fièvre et se porte plutôt bien mais Jun est encore limite mourrant Envoie moi un mail quand le bébé sera là !
Je refermai le clapet de mon téléphone et soupirai un grand coup. Juste la seconde suivante Alice poussa un nouveau cri qui fit sursauter tout le monde. - Daijoubu ? demanda Sho. - C’est rien, c’est juste que je viens de perdre les eaux là… - Je vais appeler le docteur.
Le futur père appuya sur le bouton de la sonnette et l’obstétricien arriva dans la chambre.
- Vous m’avez appelé ? - Oui, je crois que j’ai perdu les eaux. Fit Alice. - Oulà, en effet, ça va accélérer le travail, combien de temps entre les contractions ? - Environ 10 minutes, Aïe ! - Bien, ce que je vous propose c’est marcher un peu à votre aise, prendre un bain, ou la péridurale. - Je crois que…je vais prendre un bain… - D’accord, une infirmière va vous faire couler un bon bain et elle viendra vous chercher. - Merci docteur. - Je vous en prie. Dit-il en s’éclipsant - Qu’est-ce qu’il a dit ? - Je vais aller prendre un bain… - Hein ? demanda sho. - Je vais aller prendre un bain, ça va me faire du bien pour les contractions. Aïe !
Quelques minutes plus tard c’est une infirmière qui frappa à la porte annonçant à Alice que la salle de bain était prête. Elle s’en alla donc accompagnée de son mari et de l’infirmière. Pendant ce temps, une autre infirmière vint changer les draps du lit puis s’en alla.
- C’est pour dans très peu de temps hein ? fit Guillaume - Ah… oui, c’est vrai… répondis-je. - Je vais être tonton ! - Et nous alors ? on va être grands parents !dirent les Duval en arrivant dans la chambre. - Nous on a déjà un neveu et une nièce. Dit Maa-chan - Vous, vous avez l’habitude des bébés alors. - Moi oui, dit yume, mais pas eux ils n’ont pas connu Daiki bébé et Myu avait déjà 6 mois quand elle a habité avec nous. - Si j’ai bien compris, sho et vous avez le même père. Dit madame Duval. - Hai. Répondîmes-nous en cœur. - Il est décédé, c’est pour ça qu’on vivait tous dans la même maison, c’était sa maison à lui. - Je suis l’aîné. Dis-je. Sho est le deuxième, Masaki le troisième et malheureusement, n°4 et 5 sont restés au japon. Nino et Jun. - Aaaah... et vous avez tous des mères différentes ? demanda margaux. - Oui, sauf Jun et moi, nous avons les mêmes parents. Dit Yume. - Le veinard… votre père a eu 5 femmes ! s’exclama Guillaume. - Et oui, il nous a chaque fois abandonnés après notre naissance. - Comme c’est triste… - C’est pas grave, on ne l’a jamais connu.
Alice revint environ une demi-heure plus tard et se ralongea. Une heure s’écoula encore durant laquelle les contractions étaient de plus en plus rapprochées.
Chapitre 29 - Spoiler:
Chapitre 29 Alice souffrait beaucoup et serrait la main de son mari comme si sa vie en dépendait. C’est à la fin de cette heure douloureuse que cette dernière fut transportée dans la salle d’accouchement. Sho y était entré également voulant à tout prix assister à la naissance d son enfant pendant que nous autres, nous étions sagement assis dans une salle d’attente.
- J’suis trop impatient ! s’exclama maa-chan surexcité. - Nous aussi tu sais, mais c’est pas pour ça qu’on crie ! murmura Yume. - Ah, pardon, j’oubliais que Daiki dormait. - Vous savez, ce ne sera pas pour tout de suite, elle peut encore rester une demi-heure dans la salle avant d’accoucher. Dit Madame Duval. - Espérons que tout se passe bien. Dit Margaux. - Hum. Ma mère a accouché de moi par césarienne parce que j’avais le cordon autour du cou. Raconta Aiba. - Si Nino était là, il dirait : » Pourquoi est-ce que tu ne t’es pas étranglé jusqu’au bout ? ». Dit Yume en imitant la voix de notre frère. - Exactement ! - La naissance de Daiki était tout ce qu’il y a de plus normal, j’ai juste pleuré parce que j’avais mal à cause des contractions. - En fait, ça fait quel effet ? demanda Guillaume. - Ça fait comme si tout le bas de ton ventre se serrait puis se relâchait. Expliqua madame Duval. - Heureusement qu’on est des hommes hein ? rit le père d’Alice. - C’est claire ! - Vous, vous faites rien, vous le faites et puis vous attendez qu’il naissent pendant que la femme ressent toutes les émotions et les douleurs liées au bébé ! - Mais on aide quand même…tenta Aiba. - Mouais… quand ça vous arrange… - Yume-chan, laisse-les ces incompétents, ils se croient supérieurs aux femmes… soupira Margaux. - Ce n’est pas vrai, j’ai été aux petits soins pour ta mère et je l’ai bien aidée à vous élever. - Oui, les trois premiers mois et puis j’ai pu me brosser. Répondit madame Duval un peu froidement. - On dit souvent que si les hommes pouvaient tomber enceinte et accoucher, ils n’auraient qu’un seul enfant ! Se moqua Margaux. - C’est pas vrai, moi je suis sûr que j’en aur…
Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase que le cri d’un bébé retentit dans le couloir. Les sourires s’étirèrent sur nos visages et nous ne pouvions plus attendre. Sho sortit de la salle un sourire énorme sur le visage et les larmes aux yeux.
- Alors ? Alors ? - Ça y est… je suis papa les gars ! - Félicitations Sho-chan ! s’écria Yume. - Si vous pouviez le voir ! il est trop mignon ! - Où est-il ? demanda Maa-chan. - Avec sa mère, ils ne devraient pas tarder à sortir avec lui pour l’examiner.
Juste quand il disait ça, l’obstétricien sortit de la salle avec le bébé dans les bras.
- Vous voulez venir ? demanda-t-il à Sho. - Je veux bien. Répondit-il.
Il suivit le docteur puis se retourna et nous fit signe de venir aussi. Nous arrivâmes devant une pièce vitrée. Mon frère était à l’intérieur et observait son fils avec admiration se faire inspecter sous tous les angles.
- Il est trop mignon ! s’exclama Margaux. - Tout le portrait de son père ! fit Madame Duval. - Ce sera un tombeur plus tard. Dit Guillaume. - On dirait un ange. Daiki ! Daiki ! Appela Yume tout doucement.
Le petit garçon qui tenait sa mère par la main à moitié endormi se réveilla un peu plus et regarda cette dernière l’air de dire : « Quoi ? pourquoi tu me sors de mon merveilleux rêve à une heure pareille ? » Pour toute réponse, Yume le souleva et lui montra le bébé à travers la vitre.
- Regarde mon chéri, c’est ton cousin, le bébé de tante Alice et tonton Sho. - Il est pas beau, il est tout fripé et chauve ! laisse-moi dormir mama ! - Daiki ! - Laisse, je vais le prendre. Dis-je.
J’attrapai Daiki et le hissai sur mes épaules.
- Tu sais, bonhomme, toi aussi tu as été un bébé, et tu étais comme lui. - C’est pas vrai, maman disait que j’étais mignon. - Si, c’est vrai. Mais tu as grandi, tes cheveux ont poussé… Le bébé aussi va grandir et il deviendra un mignon petit garçon grand et fort comme toi. Et puis…c’est normal pour une maman de trouver son bébé mignon. - Vrai ? - Vrai de vrai. - Trop cool ! mais j’ai toujours sommeil… - Haha ! Dans ce cas, tu vas descendre de là et venir avec maman pour dormir un peu. Dit Yume.
Je le fis descendre et le rendit à sa mère. Cette dernière le ramena sur le banc où nous étions assis, Daiki se cala alors contre elle et se rendormit. Peu après, Sho et le médecin ressortirent de la pièce avec le nouveau-né et se rendirent dans la chambre où Alice avait été reconduite. L’obstétricien déposa le bébé dans les bras de sa mère et dit :
- Félicitations, c’est un beau petit garçon en bonne santé, reposez-vous bien, je reviendrai demain pour voir comment ça se passe. - Merci docteur bonne nuit à vous ! - Merci beaucoup.
L’homme s’en alla et nous nous retrouvâmes seuls.
- Tiens, c’est vrai, comment vous allez l’appeler ce petit ? demanda Madame Duval. - Nous l’avons appelé…commença Sho. - On l’a appelé Yuhito. - Oh c’est trop mignon ! s’exclama Yume.
Alice se tourna vers son frère et lui fit son plus beau sourire.
- Guillaume ? tu veux le prendre ? demanda-t-elle. - Je veux bien.
Sa sœur aînée déposa Yuhito dans les bras de son oncle.
- Il est tout petit, tout fragile, t’es sûre que Sho va pas le casser ? - Haha ! je te rassure, ce ne sera pas le cas. - Oi ! comme si j’étais un fou dangereux ! - Ben c’est presque ça…dit l’adolescent - Oi ! répéta Sho pendant que nous riions à gorges déployées.
Chapitre 30 - Spoiler:
Chapitre 30
- Bon, je vais me chercher un café. Dit Yume en s’éclipsant de la chambre. - Je viens avec toi ! m’écriai-je en la suivant.
Nous sortîmes donc de la chambre et nous éloignâmes avant que l’un de nous deux ne prenne la parole.
- Tu as été génial avec Daiki, si tu n’étais pas mon frère, je t’aurais bien demandé d’être son père. - Haha, merci. Dis-je chaleureusement. Tu ne prenais pas un café ? - Non, je voulais me retrouver seule un moment. Quand Daiki est né, il était légèrement prématuré et devait rester 3 jours en couveuse. Avec mon Mari, on lui a rendu visite chez les prématurés. On l’a regardé et pendant quelques minutes, on a oubliés nos problèmes et il m’a dit… Yume s’arrêta une seconde. Ses yeux étaient baignés de larmes. - Il m’a dit qu’il ne nous laisserait jamais, que j’étais la plus belle chose qui lui était arrivée, que Daiki et moi étions sa priorité…mais malgré ça… il…
Yume fondit en larmes et se jeta dans mes bras.
- Yume… - Il m’avait promis…pourquoi a-t-il fait ça ? Pourquoi ? - Je n’en sais rien, il devait avoir ses raisons. Allez, ne pleure plus où je vais pleurer aussi.
Ma petite sœur esquissa un léger sourire.
- Te voir pleurer serait vraiment une première. - Je sais, mais si tu continues, ce sera plus fort que moi. - D’accord, je m’arrête juste pour toi. Dit-elle en séchant ses larmes. Je fais ce que je peux, tu sais. Vivre comme ça en ne sachant pas pourquoi mon mari nous a abandonné. - Je peux comprendre, mais c’est du passé tout ça et à part lui, personne ne pourra répondre à ta question et malheureusement… - Tu as sans doute raison, je dois oublier. Je le sais et j’y arrive. C’est en passant dans ces couloirs que j’ai repensé à ce jour, le reste du temps je n’y pense pas. Je change de sujet, mais et toi ? qu’est-ce que tu fais ? - Moi ? je devais envoyer un mail à nino pour la naissance du bébé et puis quand tu es sortie, j’ai remarqué que ça n’allait pas. - Tu es très observateur, tu sais que si tu utilises ce don à mauvais escient tu pourrais faire de la prison ? rigola ma petite sœur. - C’est ça, moque toi ! rigolai-je à mon tour. - On y retourne ? demanda Yume. - Hum.
Je suivis ma sœur jusqu’à la chambre de la jeune mère. Il ne restait désormais dans la pièce que les heureux parents, leur nouveau-né, Daiki et maa-chan.
- Tes parents sont partis ? demanda Yume. - Oui, guillaume et Margaux ont cours demain. - Eeeeh ?! ils ne sont pas en vacances ? cria Maa-chan. - Chhhhhht ! murmura sho. Tu vas réveiller le…
Yuhito fronça le nez et se mit à hurler.
- …bébé… termina le jeune père. - Chéri, tu veux bien le prendre ? je suis morte… - Bien sûr, viens avec papa, Yuhito.
Mon frère prit délicatement son fils dans ses bras et le berça tendrement. Ce dernier ne s’arrêtait toujours pas de hurler.
- Yuhi-chan, du calme, je suis là, tu ne risques rien avec papa ne ? maman et moi on est là pour te protéger. C’est fini, ce crétin de tonton masaki ne fait pas attention au volume de sa voix. Il va faire pus attention.
Le petit garçon se calma peu à peu et se rendormit blottit contre l’épaule de son géniteur.
- Pour répondre à ta question masaki, les français n’ont pas de golden week comme vous. Chuchota Alice. - Pas de chance… - Oh, nous avons d’autres vacances tu sais.
Sho bâilla à s’en décrocher la machoire.
- Sho, tu devrais rentrer, tu es mort de fatigue. - Ça va… je te jure que je tiens Alice. - Mon chéri, tu devrais rentrer avec les autres et aller dormir. - Mais et toi ? - Ça ira, et puis si j’ai un problème j’appellerai une infirmière. - Tu es sûre ? - Parfaitement. - Bon, dans ce cas…
Le jeune père déposa Yuhito dans le berceau à côté du lit d’Alice et déposa un baiser sur son front puis embrassa sa femme avant de sortir avec nous de la chambre. Nous arrivâmes à la maison du couple. Nous allâmes directement nous coucher sauf sho qui téléphonait à sa mère. J’envoyai juste un mail à nino avant de m’endormir tout en pensant à la journée qui venait de s’écouler.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les frères inconnus. Jeu 4 Avr - 10:53 | |
| Chapitre 31 - Spoiler:
Chapitre 31
3 jours plus tard, Sho alla rechercher son fils et sa femme à la maternité. Il nous confia alors la maison en nous recommandant de n’ouvrir à personne puisque nous ne comprendrions rien. De toute façon, notre avion était prévu pour le lendemain matin et nous devions donc refaire nos valises. Évidemment, je sais pas vous mais j’ai plus de mal à refermer une valise au retour qu’à l’aller. Après maintes et maintes tentatives, j’envoyai un mail à mon frère.
To : Nino From : Riida Object : help ! J’ai besoin de toi, t’a pas envie de faire 12 heures d’avion juste pour venir m’aider à fermer ma valise ? Et puis pourquoi tu ne réponds pas à mes mails ?
Je refermai le clapet de mon téléphone et grimpai au-dessus de la chose qui me servait de valise et après au moins une vingtaine de minute, je réussis à la refermer. Mais alors que je criais victoire mentalement, Un « tadaima » retentit dans l’entrée. Je descendit avec les autres et accueillit le bébé et ses deux parents.
- Bienvenue à la maison ! dîmes nous à l’attention d’Alice et Yuhito. - Nee yuhi-chan, on est à la maison maintenant, tu as même une chambre à côté de celle de papa et maman. Dit sho en entrant dans le salon.
Le jeune père déposa le cosy où se trouvait son fils et l’en sortit avant de l’installer confortablement dans ses bras.
- Je suis contente de revenir à la maison, l’hôpital c’est vachement déprimant… soupira Alice en s’affalant sur le canapé juste à côté de son mari. - J’ai pas envie de repartir au Japon, je veux rester avec sho-chan et yuhi-chan ! pleurnicha Maa-chan. - Et moi je pue ? - Mais non, Alice-chan, tu sens très bon voyons ! - Je te remercie. Fit Alice en retenant tant bien que mal ses envies d’étrangler son beau-frère. - Sho-chan, passe-moi Yuhi-chan steupléééééééé ! - Oui, du calme et fais attention. T’as bu ou quoi ? - Pas du tout pourquoi ? - Oh, pour rien… tiens, fais attention à sa petite tête.
Sho se leva et déposa délicatement sn fils dans les bras de son oncle.
- Salut Yuhi-chan ! moi c’est tonton Masaki ! Tu te souviens ? On s’est vus à la maternité hier et aussi avant-hier et avant-ava… - Oui, on a compris Maa-chan ! s’exclama Yume pour le faire taire. - Vous avez fait vos bagages ? demanda sho. - S’il te plait, ne parle pas de départ sho-chan ! La semaine a passé trop vite avec ce petit bout ! fis-je. - T’entends ça ? t’as seulement trois jours et t’es plus populaire que ton paternel. Murmura Alice en reprenant son fils des mains de Masaki. - Au fait Sho, qu’est ce que tu fais pour gagner ta vie ? demandai-je. - Toujours serveur. Ce n’est pas facile de travailler ici quand on est étranger. - Pauvre Sho-chan ! câliiiiiiiiiiiiiiiiin !
Masaki se jeta sur ce dernier. Il se fit repoussé de justesse et se retrouva à terre en un rien de temps.
- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ! sho-chan t’es méchant ! - Mais qu’est-ce que t’as bu ? - Juste un peu de ce délicieux jus de pomme pétillant que j’ai trouvé dans ton frigo ! - Baka ! c’était pas du jus de pomme ! tu t’es saoûlé au cidre ! - Ah bon ? bah je sais pas vraiment lire en français alors… - Sho ! pourquoi t’a laissé ça dans le frigo aussi ?! s’énerva son épouse. - Mince, c’est ma faute…Soit, viens maa-chan.
LE jeune homme attrapa l’idiot de service et le traîna jusqu’à sa chambre.
- Raah…il changera jamais. Soupira Yume. - Tu l’as dit…malheureusement y a aucun remède contre la stupidité. Dit Alice.
Le lendemain matin, notre cher frère se réveilla bien sûr avec une bonne gueule de bois. Il promit que ça ne se reproduirait plus ou moins une centaine de fois sur le trajet jusqu’à l’aéroport. Arrivés là-bas, nous nous serrâmes tous dans les bras avant que Yume, Daiki, Masaki et moi ne montâmes dans l’avion qui nous ramènerait chez nous. Lorsque nous atterrîmes 12 heures plus tard, Nino n’était pas venu nous chercher comme prévu. Après l’avoir cherché pendant des heures, nous prîmes un taxi jusqu’à la maison.
- Nino ! appelai-je en entrant.
Pas de réponse. Néanmoins, on entendait quelqu’un parler. Nous retirâmes nos chaussures et entrâmes dans le salon. Nino était visiblement occupé à discuter avec une charmante jeune femme.
- Nino. Répétai-je.
Mon petit frère sursauta.
- Oh ! vous êtes déjà revenus ? - Oui, et c’est marrant que tu le dises parce que t’étais censé venir nous chercher. Dit Yume. - Ah…euh…euh…Voici Mizuki, on s’est rencontrés au boulot, elle a pris la place de sho il y a deux mois.
La dite Mizuki se leva et nous salua poliment.
- Kamishiro Mizuki desu. Ano…excusez-moi pour le dérangement. - Enchantés. - Nino-chan, tu peux nous dire où est M…commença Masaki. - Matsujun ? s’empressa de dire Nino, Il est dans sa chambre, vous pouvez monter, il vous attend. - Non je parlais de Myu… - Qui est Myu ? demanda Mizuki. - C’est rien, c’est maa-chan, il raconte que des bêtises. Oh ! tout ça, il faut que tu rentres avant qu’il fasse noir, je te raccompagne à la porte. - Mais… - Pas de mais, je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose. On se voit demain au boulot ! dit-il avant de refermer la porte.
Mon frère revint au salon parmit nous au salon et se laissa tomber sur le canapé en soupirant.
- Alors ? demandai-je. - Quoi ? - Qui c’est cette fille et qu’est-ce qu’elle faisait chez nous ? - … - On attends nino. Dit yume. - ….C’est ma petite amie… lâcha Nino.
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